L’alternance : un produit pour quel type d’entreprises ? | Blog professionnel

L’alternance : un produit pour quel type d’entreprises ?

L’alternance : un produit pour quel type d’entreprises ?

L’alternance : un produit pour quel type d’entreprises ?

Toutes les entreprises sont compatibles avec le recrutement en contrat de professionnalisation

Mais les échecs peuvent faire penser l’inverse.

Cela ne fonctionne pas toujours, et on peut croire que son entreprise n’est pas faite pour l’alternance…. Et bien non !

Il y a 5 éléments à prendre en compte pour la réussite de l’alternance :

Séquençage de l’alternance

1 jour ou 2 par semaine, une semaine par mois… le rythme de l’alternance doit être pris en compte dans le projet de collaboration pour pouvoir gérer les emplois du temps, les priorités et les impératifs de l’entreprise

Associer le centre de formation et l’entreprise

Développer le dialogue entre le centre de formation et l’entreprise. Le choix de l’organisme de formation est primordial : outre le fait que ses compétences doivent être liées à la formation (méthode et progression pédagogique, qualité des formateurs, adéquation des contenus avec la réalité des métiers….), il doit également être un acteur de l’insertion professionnelle et pas uniquement un centre de profit, ce qui implique la mise en œuvre de service d’accompagnement (formation à la recherche d’emploi, coaching, technique d’entretien, aide au recrutement, définition des besoins, formation de tuteur, suivi…).

L’accompagnement par la fonction tutorale

Le rôle du tuteur est indispensable. Le tuteur va être le lien entre les objectifs de l’entreprise et ceux de l’alternant, Il est le garant des intérêts communs et collectifs. Il va également améliorer le dialogue entre les trois parties et éviter les conflits et échecs.

La place et la(es) fonction(s) de l’alternant dans l’entreprise

Le recrutement d’un collaborateur en contrat de professionnalisation doit être le résultat d’une analyse liée au développement de l’entreprise dans le but d’atteindre des résultats qualitatifs et quantitatifs, il est donc évident que l’alternant doit faire partie intégrante du dispositif, connaître sa place (celle qu’il veut et qu’il doit avoir dans le cadre de sa formation), son statut (Celui que lui donne l’entreprise) et son rôle (fonction, missions, objectifs).

La reconnaissance formelle de la professionnalisation

Il ne faut pas perdre de vue qu’un des objectifs du contrat de professionnalisation est l’obtention d’un diplôme, d’une certification. C’est la reconnaissance pour l’alternant de ses domaines de compétences et pour l’entreprise la formalisation de l’opérationnalité du collaborateur.

En fait, le contrat de professionnalisation aujourd’hui est trop souvent utilisé pour son aspect financier avantageux.

Le recrutement d’un alternant doit être traité comme un axe de développement de l’entreprise. C’est la condition « sine qua non » pour réussir avec son collaborateur (on bénéficiera quand même des avantages financiers).

Il faut résoudre l’équation qui permettra aux deux parties d’atteindre leurs objectifs :

(contraintes externes et internes de l’entreprise)
+ (contraintes externes et internes de l’alternant) 
= points de convergence et intérêts communs 

Michel Condomitti

Consultant en stratégie et développement commercial des entreprises
Accompagnement à la gestion de carrière des particuliers

Contact : mc@michelcondomitti.com

  

 

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